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Blog consacré à notre TPE : l'addiction aux téléphones portables.

28 février 2010

En résumé :

A travers deux exemples, nous avons vu que certaines personnes se montrent dépendants vis a vis d'un objet de la vie de tout les jours, le téléphone portable. En effet, il accompagne chacun de leur faits et gestes et est à proximité permanente, dans une poche ou dans un sac...
Cependant, cette utilisation bien qu'utile, s'avère excessive. Les adolescents en ont fait un véritable accessoire indispensable, qu'ils utilisent même parfois au sein de leur établissement. Se passer de leur téléphone est pour eux une tâche difficile comme le prouve nôtre sondage. Ils se reconnaissent même dépendants tant le portable a pris une place considérable dans leur vie.  De plus, la fréquence de SMS envoyés ou d'appels émis par certains jeunes s'avère aberrante. Un adolescent peut parfois passer plus de 200 Sms en une journée. Alors quand trouve-t-il le temps pour s'en servir ?
L'autre exemple que nous avons étudié sont les politiciens, véritable dépendants du portable, ils l'utilisent à longueur de journée sans jamais l'éteindre. Ils utilisent des smartphones tel des Blackberry (plus d'un tiers des utilisateurs de BlackBerry montrent des signes d'addiction presque semblables à des symptômes de l'alcoolisme) afin de rester connecté à l'actualité à chaque moment de la journée. blackberry_bold_9000

(Un Smartphone est un téléphone "intelligent",il permet non seulement de réaliser des appels téléphoniques, mais aussi de lancer d'autres applications, l'accès à Internet , le courrier électronique...)  afin de rester connecté à l'actualité à chaque moment de la journée.

Ces deux attitudes illustrent bien le comportement de personnes dépendantes aux téléphones portables ne pouvant s'en passer. Cependant, scientifiquement parlant, peut-on parler de vraie dépendance ?

C'est ce que nous verrons dans une seconde partie.

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28 février 2010

En résumé

D'après les scientifiques, on ne peut pas véritablement parler de dépendance au portable car "l’addiction au portable n’est pas nocive pour la santé."  De plus "il y a addiction lorsqu'il y a souffrance". Cependant peut-on dire qu'une personne éloignée de son téléphone va "souffrir" ? Le téléphone rend la limite floue et est plutôt considéré comme un support de dépendance préexistante.

D'après les scientifiques on parle plus de dépendance psychologique personnelle,

On peut établir une liste d’avantages et une d’inconvénients pour le portable :

Il permet : 

- de rassurer les parents

- de gérer son budget

- d’occuper les temps vides, grâce aux jeux notamment.

- de créer des liens

Cependant il : 

- retarde l’acquisition de l’autonomie des jeunes.

- Met en danger l’indépendance _

o des jeunes. L’image du « cordon ombilical numérique » convient parfaitement.

o Notre autonomie et celle d’autrui. Avoir en permanence besoin de garder un lien avec l’autre par l’intermédiaire du téléphone peut très vite devenir un enfer si l’autre ne répond pas. Par exemple, montée d’angoisse, irritabilité... bref, tous les symptômes de manque apparaissent.

- Excessivement utilisés ces mêmes jeux ou applications peuvent servir d’excuse dans toutes les situations possibles, ex (court trajet, discussions...) on a donc plus de temps libre, pour regarder simplement autour de nous

 

On peut d’or et déjà retirer le danger lié aux ondes, « . L’éventualité d’un risque de tumeur provoquée par les ondes et les abus de téléphone cellulaire a été évoquée, mais ce n’est plus d’actualité »»

 

La seule solution pour ces dépendants du mobile reste une confrontation à soi-même. Car, en cas de perte de leur portable ces addicts du portable se sentiront abandonnés.


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27 février 2010

Synthèse.

Je m’appelle Nathan LORIAU. Etant en classe de première économique, au lycée de l’Albanais j’ai eu  l’occasion de réaliser des travaux personnels encadrés ; Je me suis associé à Antoine PICCON, par affinité.

Nous avons choisi le thème de

la Consommation

et plus précisément les besoins et les innovations Les disciplines concernées sont les sciences économiques et sociales et les sciences de la vie et de la terre.

Nous avons travaillé sur la problématique suivante : Peut-on dire que les téléphones portables entrainent des dépendances ? Notre plan s’axait autour de 2 exemples, celui des jeunes et celui des politiciens, ainsi que sur l’avis des spécialistes

Le sujet a été décidé ensemble, je l’ai proposé et mon partenaire a trouvé que celui-ci était intéressant, nous avons donc opté pour le thème de la consommation en choisissant plus précisément comme mots clés les besoins, les innovations technologiques et leurs dangers en se tournant vers l’addiction. 

Notre choix s’est porté avant tout sur des thèmes actuels, et nous touchant relativement de près, un thème qui est tiré de notre vie de tous les jours. Pour moi, ce choix de sujet était intéressant parce que nous pouvions vraiment nous identifier dedans. 
Quant au choix du support nous l’expliquons à l’intérieur de notre production : le blog est un moyen de communication facile d’accès et très utilisé, il permet d’exposer ses idées en toute simplicité, il a l’avantage d’être simple d’utilisation. De plus, il permet une avancée de la production chez soi. Cela reste aussi un moyen original.

Au début des premières séances nous étions partis sur la problématique suivante « en quoi les innovations technologiques sont-elles un danger pour l’Homme ? » Cependant, il s’avérait qu’un autre groupe s’était lui aussi penché sur la question. Après nous être rapidement concertés nous avons opté pour la problématique « Peut-on dire que les téléphones portables entrainent des dépendances ? » et nous l’avons gardé jusqu’à la fin. Nous avons débuté nos recherches sans trop savoir comment les orienter étant donné la complexité du thème. En effet la notion d’addiction aux téléphones portables est une idée nouvelle. Pour cela nous avons utilisé l’outil informatique, surtout internet, mais au fil des recherches nous avons découverts des professionnels de la santé apparaissant comme plus ou moins renseignés sur ce sujet, comme le Dr William Lowenstein, auteur du livre "ces dépendances qui nous gouvernent", j’ai donc acheté ce livre pour l’étudier.  Ensuite nous avons crée un sondage. Nous avons passé beaucoup de temps dessus, mais le logiciel pour traiter les résultats nous a effacé une partie de nos recherches.

Mis à part la plage horaire de 2h consacrée aux TPE j’ai passé quelques après-midi pour la réalisation de notre projet, de plus, nous nous sommes rejoints deux journées pour mettre en commun nos avancées respectives. J’ai joué le même rôle que mon partenaire dans le groupe, l’un ne faisait pas tout, le travail était vraiment équilibré, chacun prenait des initiatives différentes. Lorsque l’on a voulu contacter les spécialistes concernés nous tombions toujours sur des réponses négatives, nous avons donc du nous débrouiller sans aides en nous basant principalement sur des interviews. Je pense que notre démarche fut bonne, peut être pas assez ciblée, en raison de la complexité du sujet.

 

  Les TPE m’ont permis de réaliser un dossier complet, sans vraiment d’aides. Donc, sur le plan des méthodes je dirai que les TPE m’ont apporté une autonomie certaine. Mais aussi des connaissances personnelles, la découverte de phénomènes sociaux. Nous sommes partis de rien pour arriver à créer un exposé assez conséquent. Tout en m’associant à un autre et en prenant en compte ses propres idées. Si l’occasion se présenterait à nouveau, je pense que je m’investirai davantage à l’extérieur, au contact des autres. Le travail en groupe à l’avantage de faciliter l’avancée des recherches. Je n’imaginais pas la quantité de travail qu’il fallait fournir et il est difficile de savoir si nous allons dans la bonne direction.

Ainsi, en réponse au sujet, on peut conclure que l’utilisation abusive du portable crée une dépendance psychologique mais pas physique. Elle ne crée pas de violence, mais éloigne le « dépendant » de son entourage et le prive de contacts humains.
Pour ma part je pense qu’on peut parler de dépendance quand le portable engendre des
comportements parfois disproportionnés, qui entrainent une hospitalisation par exemple.   Enfin, je pense que les objectifs qu’on s’était fixé au départ ont été atteints, j’ai aimé l’autonomie qui nous a été accordé, même si la complexité des thèmes, surtout du nôtre a été pour moi la plus grande difficulté.


________________________________________________________________________________



Piccon Antoine

 Equipier : Loriau Nathan

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Travaux Personnels Encadrés

Fiche de synthèse

 

Tout d’abord, les disciplines concernées par nos TPE sont les SVT (sciences de la vie et de la Terre) et les SES (sciences économiques et sociales). Parmi les différents thèmes proposés, celui qui me semblait le mieux était la Consommation, mon camarade était de mon avis. Puis nous avons choisi comme sous-thème les innovations technologiques. Notre problématique est : Peut-on dire que les téléphones portables entraînent des dépendances ?

Etant donné que les téléphones portables sont un phénomène d’actualité, je pensais qu’il aurait été intéressant de pouvoir se pencher sur le sujet, et de traiter les dépendances que cet objet entraîne, ce qui fait le lien entre les deux matières concernées. C’est un sujet motivant, car, de nos jours, le téléphone occupe une place de plus en plus importante dans notre vie, ce qui peut devenir dangereux. Le phénomène touche beaucoup les adolescents, voilà pourquoi nous nous sentions d’autant plus concernés.

Par la suite, il nous a fallu trouver un support. Nous voulions quelque chose d’original, nous en avons parlé et nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’un blog semblait adapté à notre travail, car nous pouvions y publier des documents très variés, appuyés de commentaires, que nous développerions à l’oral.

 

Au début, lorsque nous n’avions pas encore notre problématique, nous travaillions sur les innovations technologiques en général. Nous avons ensemble élaboré un brainstorming à ce propos. Puis j’ai travaillé sur la demande des consommateurs, et sur les impacts des nouvelles technologies à la fois sur l’homme et sur l’environnement. La fois d’après j’ai approfondi le brainstorming, le rendant plus complet, j’ai recherché les causes, les conséquences et les effets que pouvaient entraîner de telles demandes. J’ai fini par élaborer quelques problématiques possibles.

Pendant plusieurs séances, nous nous sommes rendus au CDI ou salle informatique afin de récolter des documents intéressants. Nous avons trouvé plusieurs sites traitant les dépendances aux téléphones portables, cela nous a paru intéressant donc nous en avons tiré notre problématique. Ensuite j’ai cherché les définitions générales d’une dépendance, d’une addiction.

Par la suite, les professeurs nous ont proposé d’effectuer un sondage, que nous pouvions élaborer en salle STG. Nous y sommes allés car il nous paraissait important de prendre en compte les comportements et opinions de la population.

Nous désirions avoir l’avis de spécialistes, nous avons alors écrit à Philippe Perrin, éco-infirmier qui était venu faire une conférence au lycée, sans réponse.

Nous avons terminé le questionnaire du sondage. Mon camarade a acheté un livre du docteur William Lowenstein, spécialiste de la santé, et des dépendances. J’ai travaillé sur ce livre en tirant les informations les plus importantes, en ce qui concerne les dépendances, puis les téléphones portables. Nous avons même écrit à ce docteur, mais son cabinet nous a répondu que nous n’aurions pas de renseignements de la part de M.Lowenstein.

Nous avons poursuivi nos recherches internet, pour en tirer plusieurs interviews de professionnels.

Nous avions pour objectif de récolter le plus d’informations possibles. Cet objectif était rempli. Maintenant, notre but était de trouver le support et nous avons décidé de travailler sur un blog.

Nous avons donc commencé les premiers articles.

Nous avons trouvé une émission intéressante et un livre d’Annie Lobé qui pouvait nous aider.

Après avoir effectué notre sondage, nous avons développé les résultats, et obtenu quelques graphiques et histogrammes.

Enfin, nous avons travaillé sur la publication d’autres articles sur notre blog, effectué quelques modifications. J’ai également visité plusieurs blogs, afin d’étudier la mise en page et la construction d’un plan.

 

Malgré toutes ces heures consacrées aux TPE, nous étions loin d’avoir terminé. C’est pourquoi nous nous sommes revus pendant les vacances afin de continuer et de finir.

 

En conclusion, je dirais que les TPE sont une matière qui m’a plu pour trois raisons.

La première, c’est que nous pouvions nous mettre dans le groupe que nous souhaitions. Ma volonté était de me mettre avec Nathan et ce fut le cas. Nous étions toujours sur la même longueur d’ondes et cela facilitait l’avancée de la production.

La seconde, c’était le choix du sujet. Bien que les thèmes aient été imposés, il y avait une grande possibilité de choix, avec des sujets très variés. Cela nous a permis de prendre un sujet qui nous plaisait beaucoup.

La dernière était la grande liberté que nous laissaient les professeurs pendant les heures de cours. Je trouve cela particulièrement intéressant de travailler en autonomie, d’effectuer soi-même les démarches.

 

J’ai donc travaillé avec plaisir sur notre sujet, mais j’aurais cependant apprécié quelques semaines de plus. Je dresse tout de même un bilan très positif de cette expérience que je n’hésiterai pas à renouveler.

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

 

Sites internet :

- 20minutes.fr

- gizmodo.fr

- alliancefr.com

- france5.fr

- france2.fr

- lecourrier.ch

- afom.fr

 

Livres :

- « Ces dépendances qui nous gouvernent » Docteur William Lowenstein

- « Les jeunes et le portable : Alzheimer à 35 ans » Annie Lobé

 

 

27 février 2010

Conclusion

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     Ainsi nous avons vu que dans la société française notamment, le téléphone portable est devenu un objet indispensable, et pas seulement pour une partie de la population. Il accompagne les individus dans la vie de tous les jours et comprend un large panel de fonctionnalités. On ne pourrait que citer les nouveaux téléphones portables comprenant des applications en tout genre. Pour citer des parties de la population touchées par le phénomène de l'addiction on pourrait retenir comme exemple : les jeunes et les politiciens.
Ces deux exemples illustrent bien les critères d'une dépendance aux téléphones portables, incapacité de vivre sans, utilisation permanente et difficultés de s'en détacher. Ce phénomène alarmant en apparence, est en nette progression ces dernières années. Les scientifiques quant à eux se basant sur la définition d'une dépendance n'affirme pas parler de véritable dépendance ou encore addiction, qui entrainent toutes deux des comportements violents. La dépendance aux portables est alors une dépendance en apparence, mais on ne peut pas vraiment parler de vraie dépendance malgré des attitudes parfois dangereuses.

Pour poursuivre le débat, on peut se demander jusqu'à quand ce phénomène va continuer à s'ancrer dans la société, car le téléphone portable fait déjà parti intégrante de notre vie. Est ce que ces comportements vont virer à la violence ?
D'un autre coté on ne peut que saluer les avancées qu'a amené le portable, véritable phénomène de société, considéré comme un "couteau suisse numérique' il ne cesse de changer et facilite le nomadisme. Il sauve même des vies.

27 février 2010

Bibliographie.

Sites internet :

 

  RAPHAËLE  BOUCHET  : Le   téléphone  portable  peut  rendre  les  jeunes  «accros» Paru le Dimanche 16 Mars 2003 

 

Paul Ackermann   : Vos questions sur l'addiction aux nouvelles technologiesCréé le 19.11.09 à 11h02

 

L'AFOM

 

Gizmodo  Une clinique soigne les enfants de l’addiction au téléphone portable    par fred le 14 juin 2008 à 14:25

 

Livres :

"Ces dépendances qui nous gouvernent", Dr.LOWENSTEIN Wiliam, Le Livre de Poche 313 pages  4/5/2005

Les jeunes et le portable : Alzheimer à 35 ans ?  LOBÉ Anie   Éditeur : SantéPublique éditions 96 pages, 2001.

 

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26 février 2010

L'exemple des politiques : France 2 - 13h15 Addiction aux portables - 21.06.09

Ici le reportage montre à quel point les téléphone portable est devenu indispensable aux personnes politiques, car il leur permet de rester informer quel que soit le moment de la journée. Leur portable est sans cesse dans leur poche, allumé, et pour eux l'éteindre relève de l'exploit.


France 2 - 13h15 Addiction aux portables - 21.06.09
envoyé par fredericlefebvre.

24 février 2010

Quelques chiffres..


Concernant les jeunes :


Extrait du livre d'Annie Lobé

"Les jeunes et le portable : Alzheimer à 35 ans"

"Ils en raffolent. Dorment avec lui, mangent avec lui. N’imaginent pas de vivre sans lui. 90 % des jeunes de 20 ans ne l’éteignent jamais, même la nuit. 6,3 % des 8-10 ans sont équipés, un pourcentage qui passe à près de 25 % chez les 10-13 ans, pour qui il est "devenu indispensable". Entre 2 et 7 ans, 35 000 enfants en possèdent. "

En 2004, 74 % des 11-20 ans en possédaient un portable

En 2005, 95 % des 15-24 ans ont un portable (4)

90 % des jeunes de 20 ans ne l’éteignent jamais, même la nuit (5) !


D’après une étude réalisée en juin 2001 par le CRÉDOC (1), 84% des 18-25 ans étaient équipés d’un portable.

Une enquête exploratoire réalisée dans deux lycées urbains de Moselle en mars 2002 auprès de 370 jeunes en classe de seconde, dont 89 % avaient entre 15 et 16 ans, montrait qu’ils étaient équipés à 88 % (2).

Ces chiffres sont relayés pas ceux de notre sondage. En effet 98,9% des personnes interrogées ayant de 15 à 29 ans possédaient un portable







Chiffres pour la population en général :


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L'évolution du nombre de portables en France


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L'évolution du nombre de SMS passé en France


  • 61% des utilisateurs prennent des photos avec leur téléphone mobile (+8 points en un an),
  • 37% réalisent des vidéos (+10 points),
  • 40% envoient des photos ou des vidéos (+11 points),
  • 33% écoutent de la musique (+11 points),
  • 22% font un usage Internet (e-mail ou web) de leur mobile (+2 points).

Les 12-24 ans sont les champions en la matière puisque 97% d'entre eux envoient des SMS ; 91 % prennent des photos et 69% font des vidéos ; 72% envoient des photos ou des vidéos ; 76% écoutent de la musique ; 66% jouent avec leur mobile et 34% font un usage Internet.

65% des jeunes femmes voient leur téléphone mobile comme un objet « indispensable » (51% des hommes du même âge). 67% le considèrent comme un « accessoire de mode » et 49% lui confèrent même une « valeur affective » (39% des hommes du même âge)

  • 33% des Français pensent que l'on n'a pas aujourd'hui la preuve d'un danger pour la santé, mais que l'on manque encore de recul - ce qui correspond à la position du Ministère de la Santé.
  • 26% des Français pensent que l'on ne sait pas vraiment car des scientifiques disent que le mobile est dangereux et d'autres disent qu'il ne l'est pas.
  • 29% des Français pensent que le téléphone mobile est dangereux pour la santé et 7% pensent qu'il n'est pas dangereux pour la santé.    

D'après le journal britannique Independent on Sunday, plus d'un tiers des utilisateurs de BlackBerry montrent des signes d'addiction presque semblables à des symptômes de l'alcoolisme


Ces chiffres montrent bien l'engouement de la population française pour le téléphone portable. Ainsi, entre 2000 et 2009, le nombre de portables en france a augmennté de 91%, le nombre de sms envoyés quant à lui a augmenté de 280 % .

Comparons un sondage avec le notre

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Notre sondage : - 100% des personnes interrogées se servaient de leur portable, pour au moins appeller. 92% des personnes pour envoyer des SMS et appeller. Cependant 100% des 15.29ans en faisait cette utilisation contre 88% des 30.44 ans et 58% des 45.59 ans.

95% des jeunes de 15.29ans (sur un échantillon de 20) pensent ne pas pouvoir se passer de leur portable.

Contre 25% des 30.59 ans, souvent pour raisons professionnelles (métiers nécessitant l'utilisation du portable)

-> Que peut-on en conclure ? Les jeunes sont les principales utilisateurs du portable, et les plus attachés à ce mode de communication car ils sont nés avec le portable "entre les mains"


24 février 2010

Interview d'Olivier Coppin (éducateur spécialisé) sur l'addiction aux téléphones portables

  Un   tiers  des  utilisateurs  de  natels  ont  moins  de  25  ans.  Inconnu  il  y  a  encore   quelques  années  ce  phénomène  a  intéressé   trois  étudiants  de  l`Institut  d`études  sociales   à  Genève  qui  ont  analysé  le  lien  que  les  adolescents   en  âge  du  Cycle  d`orientation  établissent  avec  leur   natel.  Un  lien  qui  s`avère  symptomatique  des  enjeux  de  l`adolescence.   Olivier  Coppin  éducateur  spécialisé  souligne  même   la  «dépendance»  que  peut  créer  l`objet   en  donnant  l`illusion  de  combler  une  manque.  Entretien. 

 

Lien *

Dans cet interview, Olivier Coppin parle de dépendance aux téléphones portables dans le sens ou il donne l'impression de "combler un vide". Chez les jeunes le téléphone permet de discuter avec ses amis, facilement de créer une certaine autonomie. Alors que les parents voit plutôt en lui le moyen de rester proches de leurs enfants.

24 février 2010

Reportage sur les ados et le portable. JT 20h 07/02/2010

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http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=cafe_HD_20h_20100207_07022010211004_F2

Cette vidéo nécessite un petit temps d'attente, car le reportage se situe à la fin du journal. Il faut attendre que la publicité soit finie, puis au début du journal choisir la catégorie en bas à droite "ados et portable"

Après avoir vu ce reportage on se rend compte à quel point les jeunes sont devenus accros aux mobiles, ils ne le lâchent plus, quelle que soit la circonstance.

Sociologiquement parlant, on peut dire que le téléphone portable, nuit aux rapports directs, telle qu'une vraie conversation, en face de la personne. Car ils "coupent" les rapports. Les parents se plaignent parfois et n'hésitent pas à fixer des condtions.

De plus, au sein même d'un collège ou d'un lycée, les élèves l'utilisent malgré les diverses interdictions et cela nuit à leur concentration et leur écoute.

Cependant, l'intervention de Catherine Lejealle souligne que l'utilisation du portable lui est peut être bénéfique. Car elle lui permet de s'ouvrir, de communiquer, de rentrer dans la norme en "faisant comme tout le monde" au détriment des parents.

1 février 2010

Interview de Catherine Lejealle (docteur en sociologie) sur les addictions aux téléphones portables

Catherine Lejealle est docteur en sociologie, ingénieur télécom et enseignant-chercheur à Telecom Paris Tech. Elle a écrit deux livres («La télévision mobile» et «Le jeu sur téléphone portable») et a répondu le 20 novembre en direct aux questions des internautes sur l'addiction aux nouvelles technologies sur le site 20minutes.fr. Voici quelques éléments de cet interview.


Les nouveaux portable type iPhone avec internet, facebook, twitter, myspace, msn, jeu, infos... Sont une porte ouverte sur la société, l'actualité et un outil de communication social. Mais en même temps ne nous isolent-ils pas des personnes qui se trouvent juste a coté de nous? Exemple quand un couple est chacun de son coté sur son téléphone avec son facebook ou msn... Il y à rupture de dialogue flagrant, non?! Pour mon cas personnel, je me suis déjà prit le bec avec ma moitié quand il va discuter sur son facebook via son iPhone.
Les gens n'ont que 24h donc il faut voir ce que cela remplace. Dans votre cas, si ça remplace la conversation, effectivement c'est pas top mais si on écoute un peu de musique sur le mobile pendant les trajets au lieu de prendre en plus son lecteur, où est le mal? De plus dans les transports, ça permet de poser son regard sur l'écran et d'éviter la gêne liée à la promiscuité avec les inconnus. Donc ça remplace quoi? Si ça permet d'envoyer un SMS de réconfort pour dire "coucou je pense à toi" rédigé en attendant à la caisse du supermarché, ça me parait pas une menace pour le lien social. La question est plutôt «quel degré d'attention? est ce que ça n'incite pas à zapper, à ne plus savoir s'immerger dans la lecture longue?»

Ne peut-on pas parler d'addiction au téléphone portable non pas d'un point de vue temps de communication mais de la présence du téléphone ? Quand on voit tant de personnes totalement perdues et déboussolées si elles n'ont pas leur portable sur ou près d'eux...
Oui, les gens disent qu'ils sont morts s'ils perdent leur mobile! La dépendance à l'outil vient aussi du fait qu'il concentre de plus en plus de fonctions. Avant on avait besoin de plus d'outils pour faire ce qu'il fait. Vous montez une étagère en bois et avez besoin d'un niveau à bulle? Pas de souci, il existe une appli sur l'iPhone qui fait niveau à bulle. Il peut rendre service à tout moment. On ne fait pas que communiquer!



Quels sont les critères pour dire que l'on est addicted (aux nouvelles technologies)?

L'addiction telle que définie notamment par Howard Becker un sociologue américain qui a travaillé sur le sujet bien avant l'arrivée des TIC (technologies d'informations et de communications) correspond à l'apparition d'une souffrance. Ainsi pas de seuil dans l'absolu. A 2h de jeux vidéo par jour on peut ne pas souffrir et ne pas être addict et inversement l'être avec 2H si cela nuit à votre équilibre parce que vous en souffrez. Mais comme souvent, les addictions ont un terrain et l'addiction observée à un usage des TIC existerait ou serait remplacé par un autre. Il y a des classes d'addiction: celles liées à la maîtrise du corps comme boulimie, anorexie ou sport en excès et d'autres liées au paraître, à flamber dans les casinos parce qu'il faut le regard des autres. Donc il y a un terrain mais on peut lutter et s'en sortir, pas de fatalité non plus.

Vous parlez d'addiction, or les vraies addictions (drogues, alcool) provoquent des effets graves de dépressions, manques lourds, violences et aussi des suicides, hospitalisations en psychiatrie. Or à ma connaissance si vous coupez le téléphone, ou la console de jeux, l'internet ou la TV chez les gens normaux cela ne produit pas ces effets. Pourquoi parlez-vous donc d'addictions plutôt que des habitudes de vie?
Ce n'est pas moi qui parle d'addiction. On posait la question mais non, je ne vois pas d'addiction réelle. L'addiction telle qu'elle est définie ne correspond pas à un seuil dans l'absolu, par exemple à partir de 4h par jour vous êtes addict et à 3h59 non. Il y a addiction lorsqu'il y a souffrance. Or on a toujours la possibilité de le couper ou de ne pas en acheter. J'observe au contraire et ce depuis 10 ans que j'enquête, interroge, que le mobile est une ressource supplémentaire au service du lien social et donc permet de joindre les gens qu'on aime pour leur dire qu'on pense à eux, il apporte donc du réconfort et permet de se sentir souvent moins seul par exemple dans un hall de gare anonyme. Il permet aussi de gérer efficacement la logistique en appelant directement les bonnes personnes. De plus les fonctions ludiques comme le jeu, la télé, la musique permettent de passer plus agréablement les moments d'attente où no est seul, bloqués dans une situation souvent contrainte. Donc bien géré, il n'apporte que des avantages.

Plutôt que de parler d'addiction, le téléphone portable ne serait-il pas devenu un outil indispensable d'intégration sociale pour les nouvelles générations?

Tout à fait d'accord avec vous, d'ailleurs j'observe qu'à l'entrée au collège, cela devient un rituel de passage d'offrir à l'adolescent son premier portable car c'est un outil d'intégration avec partage de musique et de sonneries et aussi outil d'apprentissage de l'autonomie pour le jeune ado. L'addiction est très rare et en fait l'addiction au portable si elle existe en remplace souvent une autre. Pour moi, c'est devenu un objet indispensable dont il ne faut pas se priver qui permet aussi la micro coordination (vous avez rendez-vous et le code a changé, sans portable, vous êtes bloqué) mais il faut aussi savoir le couper et l'éteindre complètement pour profiter de bons moments avec ses amis, sa famille et les proches. Il ne remplace pas les moments de complicité partagés en live.

Résumé :

Dans cet interview, Catherine Lejealle souligne le fait que l'utilisation du téléphone portable ne peut être que bénéfique dans la mesure où elle reste modérée, et qu'elle ne remplace pas de réelle activité (c'est-à-dire de l'utiliser dans des moments "vides", lorsque nous sommes seuls ou sans activité). De plus, ces appareils peuvent rendre service, à l'image de l'Iphone.

Ainsi, on ne peut pas parler véritablement d'addiction, car il n'y a pas de souffrances physiques.

Le téléphone portable, est selon elle, un lien social, et non pas un danger. Lorsque l'utilisation est gérée, il n'apporte que des avantages.

Catherine Lejealle pense que c'est aujourd'hui un outil indispensable, dont il ne fait pas se priver, mais dont il faut savoir faire abstraction afin qu'il ne gâche pas les meilleurs moments de la vie.

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